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Haïti : « Il y a toujours un officiel pour libérer un bandit », regrette le chef de la police haïtienne

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« Et ces gens qui tuent nos enfants, nos maris et nos femmes, quand on les arrête, il y a toujours un officiel pour les relâcher. Le pays ne peut plus fonctionner ainsi. J’invite tous les policiers à s’unir… pour nettoyer le pays des bandits », tels ont été les maitres mots du Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti, Michel-Ange Gédéon, lors des funérailles, samedi dernier, des 2 policiers Jocelyn Charles et Durosier Jurond, assassinés puis calcinés par des bandits respectivement à Miragoâne et à La Saline.
« Désormais la mort ne doit plus frapper à nos portes. Nous allons les attaquer afin qu’ils cessent de faire pleurer les familles du pays ». A la guerre comme à la guerre, laisse comprendre monsieur Gédéon qui promet d’épingler les bandits qui prennent en otage certains grands quartiers populaires de la capitale.
« A la justice de prendre ses responsabilités », signale le chef de la police qui depuis son investiture en 2016 à déjà compter de nombreux cadavres parmi ces pairs. Les bandits arrêtés puis libérés par des officiels aux mépris du système judiciaire sont les principaux dangers pour les policiers, expliquent des membres de l’institution.
Récemment, le président du sénat de la République, Joseph Lambert, avaient insinuer dans la presse des contacts privilégiés que nouent certains bandits notoires de Port-au-Prince avec des parlementaires.
Par HAITIzNEWS et RTVC

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